Chaleurs extrêmes, incendies, pluies diluviennes… Face au dérèglement climatique, les festivals d’été doivent repenser leur fonctionnement

Des artistes survoltés, une foule aux anges et tout cela baigné dans un enveloppant soleil d’été. Image idyllique que chérissent des milliers de festivaliers qui arpentent chaque année la France, de la côte bretonne au littoral azuréen, en quête de leur festival préféré. Ce tableau correspond de moins en moins à la réalité. Il faudrait désormais y ajouter des bourrasques, un ciel menaçant, des prairies inondées ou à l’inverse, un soleil écrasant sans une once d’ombre où s’abriter. Car avec le réchauffement climatique, les festivals subissent de plus en plus d’épisodes climatiques extrêmes.
Tandis qu’un tiers d’entre eux finissent leur édition en déficit, ainsi que le révèle le Centre national de la musique (CNM) dans un rapport publié fin juillet, l’instabilité météorologique vient noircir un peu plus le tableau. Parmi la centaine
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