«Il reprend les éléments de langage des climatosceptiques, nous insulte» : à l’ONU sur le climat, Donald Trump relève le déni

Les délires climatosceptiques de Donald Trump ne sont pas nouveaux. En 2012, au temps où il était promoteur immobilier et star de la télé-réalité, il tweetait déjà que «le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois afin de rendre le secteur manufacturier américain non compétitif». Avant de répéter maintes fois, depuis le début de son premier mandat de président des Etats-Unis, en 2017 et jusqu’à aujourd’hui, que le changement climatique était une «connerie», un «canular». Mais il ne l’avait jamais proféré jusqu’ici à la tribune de l’ONU, en pleine assemblée générale annuelle. C’est chose faite depuis ce mardi 23 septembre.
L’air très sûr de lui, d’un ton docte, il a ainsi asséné dans ce lieu symbolique que le changement climatique est «la plus grande arnaque jamais menée contre le monde». Après avoir encensé les énergies fossiles et avoir mené une charge virulente contre les énergies renouvelables, qui seraient «une blague», «ne marchent pas et sont trop chères», il s’est autoproclamé spécialiste du climat.
Libération