Barcelone élève la voix pour les baleines de Méditerranée avec une œuvre d'art en défense de la mer

Barcelone (EFEverde).- Une installation artistique utilisant des déchets sur la plage de la Barceloneta, dirigée par OceanCare et The Trash Traveler, sensibilise aux collisions mortelles entre les navires et les baleines en Méditerranée et appelle à des limitations de vitesse maritime.
Sous le slogan « L'art rencontre la conservation marine », l'initiative éco-art cherche à mettre en évidence le grave impact des collisions entre les navires et les baleines en Méditerranée.
Les déchets collectés sur la plage ont été transformés en une installation artistique à grande échelle avec l'aide de bénévoles et de groupes tels que Anél.Lides, Movimiento83, Retorna et Ecologistas en Acción, et un message : exiger des limites de vitesse obligatoires pour les bateaux dans les zones critiques pour la faune marine, comme le couloir de migration des cétacés.
Cette action, menée fin mai, s'inscrit dans le cadre de l' European Ocean Waste Art Tour , une campagne internationale d'OceanCare en amont de la Conférence des Nations Unies sur les océans de 2025 , où six revendications clés pour la protection marine sont avancées.
Réduction de la vitesseLa réunion de Barcelone s’est concentrée sur la réduction de la vitesse comme seule mesure viable pour éviter les collisions, comme le soulignent les études scientifiques et les résolutions d’organisations telles que l’ACCOBAMS, la CBI et la Convention de Bonn sur la diversité biologique (CMS).
Trois jours plus tôt, le 21 mai, deux jeunes cachalots avaient été retrouvés morts dans les eaux des îles Canaries après avoir été heurtés par un navire, soulignant l'urgence du problème.
« La vitesse tue. Mais nous pouvons aussi choisir de la réduire et sauver des vies », a souligné OceanCare, soulignant qu'une réduction de la vitesse des navires de 10 à 20 % peut réduire les collisions jusqu'à 78 % , en plus de réduire le bruit sous-marin et les émissions polluantes.
Les organisateurs soulignent que l’événement a été rendu possible grâce au travail collaboratif d’artistes, d’ONG et de citoyens, démontrant que l’art peut aussi être science, sensibilisation et action.
efeverde