L'Équateur, deuxième pays d'Amérique latine en termes de géoparcs reconnus par l'UNESCO

Quito, 23 septembre (EFE).- L'Équateur est devenu le deuxième pays avec le plus grand nombre de géoparcs mondiaux reconnus par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en Amérique latine et dans les Caraïbes proportionnellement à son territoire, a rapporté mardi le ministère de l'Environnement et de l'Énergie.
Cette étape importante a été franchie grâce à l’intégration du volcan Tungurahua et de l’espace Napo Sumaco dans le Réseau mondial des géoparcs.
Au total, l'Équateur compte trois géoparcs sur son territoire, dont Imbabura a été le premier à recevoir cette reconnaissance internationale en 2019.
Les géoparcs mondiaux de l’UNESCO sont définis comme des zones géographiques uniques et unifiées dans lesquelles les sites et les paysages d’importance géologique internationale sont gérés avec une approche holistique de la protection, de l’éducation et du développement durable.
Trois géoparcs différents« Cette reconnaissance internationale est le résultat d'un travail collaboratif entre le Gouvernement national, les gouvernements locaux, les communautés autochtones, les techniciens et les scientifiques », a déclaré le Ministère dans un communiqué.
Le géoparc d'Imbabura se distingue par ses volcans et ses lagunes, ainsi que par le patrimoine de ses peuples indigènes et afro-descendants.
À Napo Sumaco, la biodiversité amazonienne coexiste avec des formations géologiques caractéristiques et uniques.
Enfin, Tungurahua est connu pour ses paysages volcaniques actifs, ses sources chaudes et ses communautés résilientes qui coexistent dans un environnement dynamique.
Ce modèle de développement territorial, selon le ministère, vise à dynamiser l’emploi local et à favoriser l’entrepreneuriat communautaire.
Elle renforce également l’identité communautaire et favorise une éducation environnementale transformatrice, intégrant la protection du patrimoine naturel au bien-être des générations présentes et futures.
La ministre équatorienne de l'Environnement et de l'Énergie, Inés Manzano, a souligné que cette reconnaissance les engage à continuer de construire un pays qui valorise son patrimoine naturel, promeut la connaissance, respecte la sagesse ancestrale et s'engage pour un avenir durable à visage humain.
« Nous sommes une référence régionale grâce au travail de nos communautés et à l'engagement de tous les acteurs du territoire », a-t-il conclu. EFE
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