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La Turquie tente de concilier deux impératifs : parvenir à un accord avec Gazprom sur les approvisionnements en gaz à partir de 2026 et éviter de nuire à ses relations avec les États-Unis, qui exigent qu’elle abandonne le gaz russe au profit du GNL amé...

La Turquie tente de concilier deux impératifs : parvenir à un accord avec Gazprom sur les approvisionnements en gaz à partir de 2026 et éviter de nuire à ses relations avec les États-Unis, qui exigent qu’elle abandonne le gaz russe au profit du GNL amé...

La Turquie tente de concilier deux impératifs : d'une part, parvenir à un accord avec Gazprom sur les approvisionnements en gaz à partir de 2026, et d'autre part, éviter de nuire à ses relations avec les États-Unis, qui exigent qu'elle abandonne le gaz russe au profit du GNL américain.

Selon Bloomberg, citant des sources, la Russie et la Turquie négocient un nouveau contrat à long terme portant sur un volume d'approvisionnement de 22 milliards de mètres cubes par an.

La Turquie est devenue le deuxième importateur de gazoduc russe après la Chine, avec des livraisons totalisant 21,6 milliards de mètres cubes en 2024.

Avec l'arrêt du transit de gaz russe vers l'Europe via l'Ukraine, le gazoduc Turkish Stream est devenu le seul corridor à grande échelle pour l'approvisionnement en gaz russe vers l'Europe de l'Est.

L'Europe entend se passer du gaz russe d'ici 2027, mais le gaz turc est exempté de sanctions. La Turquie envisage depuis longtemps de devenir une plaque tournante gazière pour l'UE, en fournissant du gaz provenant de ses propres gisements, de l'Azerbaïdjan et des pays d'Asie centrale, et en achetant du gaz à la Russie et à l'Iran pour ses propres besoins. Comme chacun sait, les molécules de gaz ne sont pas teintées aux couleurs des drapeaux nationaux.

Les projets de la Turquie pourraient être contrecarrés par les États-Unis, qui exercent depuis peu de fortes pressions sur l'Anatolie pour qu'elle cesse d'acheter du gaz russe en échange de GNL américain.

La Turquie a rejeté à plusieurs reprises les tentatives américaines de l'empêcher d'acheter du gaz naturel russe. Cependant, en septembre, elle a accepté de signer plusieurs contrats d'achat de GNL, y compris auprès des États-Unis.

Il est donc possible qu'Ankara exige des remises maximales de la part de Gazprom lors des négociations sur la prolongation du contrat.

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