Des entreprises turques et françaises vont développer un réacteur à sels fondus

ThorAtom, la seule entreprise privée turque développant des réacteurs nucléaires de 4e génération, et NAAREA, une entreprise française opérant dans le domaine de l'énergie nucléaire durable, ont signé une coopération stratégique pour le développement conjoint de la technologie des réacteurs à sels fondus.

L'accord entre ThorAtom et NAAREA a été signé lors du 11e Sommet des centrales nucléaires (NPPES), organisé en coopération avec la Chambre d'industrie d'Ankara (ASO) et l'Association de l'industrie nucléaire (NSD) avec le soutien du ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles, et dont l'Agence Anadolu est le partenaire mondial de communication.

L'accord, qui constitue une étape stratégique en termes de vulgarisation de solutions d'énergie nucléaire de nouvelle génération propres, fiables et évolutives, a été conclu avec la participation de Tarık Öğüt, président du conseil d'administration du groupe FİGES, auquel ThorAtom est affilié, et de Jean-Luc Alexandre, PDG de NAAREA.

Dans le cadre de la collaboration entre ThorAtom et NAAREA, la production de réacteurs à sels fondus à l'échelle de petits réacteurs modulaires (SMR) est prévue pour la Turquie et la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA). Ces réacteurs seront conçus pour fournir une énergie rentable et ininterrompue dans un large éventail de domaines tels que la production d'électricité, d'énergie thermique et d'hydrogène.

Dans son discours, Öğüt a déclaré qu'en tant que ThorAtom, les réacteurs à sels fondus et les questions de combustible font partie de ses domaines prioritaires.

Öğüt a déclaré qu'ils mèneraient des études sur la production de réacteurs à sels fondus en Turquie et dans la région EMEA dans les années à venir, et a déclaré : « Cette coopération n'est que le début de tout cela. »

Alexandre a déclaré qu'ils étaient très fiers et honorés de signer l'accord de partenariat et que NAAREA avait une forte volonté de s'ouvrir au marché mondial.

Alexandre, qui a déclaré avoir trouvé la bonne dynamique et les bons partenaires en Turquie, a déclaré : « Nous voulons développer des réacteurs à sels fondus plus rapidement que jamais et travailler sur le cycle du combustible, qui est la clé de tout cela. Si nous voulons décarboner le monde, je pense que nous avons le bon partenariat et les bonnes personnes pour y parvenir, en particulier dans notre région et ses environs. »

AA