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Une nouvelle usine pétrochimique dans nos poubelles !

Une nouvelle usine pétrochimique dans nos poubelles !

Şener Gençer, président d'EGEPLASDER : « La part de marché de notre seul producteur national, PETKİM, est tombée à 7 %. Auparavant, nous disions : "Il nous faut au moins cinq PETKİM supplémentaires", maintenant nous disons : "10 PETKİM supplémentaires". »

Nos déchets plastiques sont un trésor. Nous devrions les considérer comme des ressources, et non comme des déchets, pour de nouveaux investissements dans la pétrochimie.

L'industrie du plastique turque possède la deuxième plus grande capacité de production d'Europe et l'une des plus grandes au monde. Cependant, la dépendance extérieure en matière de production de matières premières augmente. La part de marché de PETKİM, le seul producteur national de matières premières du secteur, est tombée à 7 %.

Şener Gençer, président de l'Association des industriels du plastique égéens (EGEPLASDER) et vice-président de la Fédération des industriels du plastique (PLASFED), a déclaré : « En 2008, la part de PETKİM sur le marché intérieur était de 24 %. Aujourd'hui, ce taux est tombé à 7 %. C'est un triste bilan pour le secteur. »

S'exprimant lors de la réunion de l'EBSO, Gençer a rappelé que jusqu'à il y a quelques années, la production de granulés à partir de déchets plastiques et leur réutilisation comme matières premières étaient passibles de sanctions pénales en Europe. « Aujourd'hui, l'utilisation de granulés recyclés dans certaines proportions est devenue obligatoire. Cette transformation est prometteuse pour notre secteur », a-t-il déclaré.

Gençer a souligné que les déchets de production ayant une valeur économique ne doivent pas être considérés comme des déchets : « Les granulés produits à partir de déchets plastiques devraient être utilisés dans des produits standard. C'est important pour la durabilité environnementale et la réduction des émissions de carbone. Il est temps de valoriser nos déchets plastiques en tant que matières premières. »

Affirmant que la Turquie accuse un retard considérable par rapport aux pays développés en matière de tri et de recyclage des déchets à la source, Gençer a lancé l'appel suivant : « Une nouvelle usine pétrochimique, et non une usine de second ordre, peut être construite avec des déchets de qualité. La Turquie en a un besoin urgent. »

Déclarant qu'ils soutiennent pleinement l'application de poubelle bleue à code QR lancée par la municipalité métropolitaine d'Izmir dans six districts, Gençer a déclaré que de tels projets devraient être généralisés.

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